Une conférence enregistrée à l’Iris (Paris) le 25 novembre 2021 et animée par Jean-Arnault Dérens, co-rédacteur en chef du Courrier des Balkans.
Avec :
• Natalija Simović (Ne Davimo Beograd, Serbie)
• Belgzim Kamberi (Institut Musine Kokalari, Kosovo)
• Mileta Radovanić (URA, Monténégro)
Depuis plusieurs années, les mobilisations écologistes se multiplient dans les Balkans occidentaux, contre le saccage des rivières sauvages, véritables sanctuaires naturels en Europe aujourd’hui menacés par les projets de mini-centrales hydroélectriques, contre la pollution massive de l’air qui met en péril la santé des habitants, contre les politiques extractivistes et productivistes qui intéressent surtout les multinationales étrangères.
Ces actions portées par des mouvements issus de la société civile dépassent les clivages ethno-nationalistes qui gangrènent la région depuis la désintégration de la Yougoslavie commencent à se faire entendre sur la scène politique. En Croatie, le mouvement de gauche écologiste Možemo a remporté la mairie de Zagreb au printemps dernier, quelques mois plus tôt, le parti citoyen URA était entré au gouvernement du Monténégro après avoir joué un rôle déterminant dans la chute du régime autoritaire de Milo Đukanović. Des exemples qu’entend suivre Ne (da)vimo Beograd en Serbie, bien décidé à montrer qu’une alternative verte peut s’imposer face au nationalisme du président Aleksandar Vučić lors des élections du printemps 2022.
