BIRN

TPI : Radovan Karadžić, ou comment se jouer de la Justice internationale

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Radovan Karadžić a demandé au gouvernement de la Bosnie de lui remettre des documents relatifs à l’existence de l’unité de police secrète « Seva » et à ses membres. Il a aussi réitéré ses requêtes déjà faites à d’autres pays en vue d’obtenir certains documents. Certains États les ont déjà fournis, d’autres refusent de les lui livrer. Alors que son procès doit reprendre début mars, l’accusé continue de jouer avec le TPI et essaie de retarder à nouveau la reprise des audiences, de quelque manière que ce soit, arguant du manque de temps pour préparer sa défense.

Nidžara Ahmetašević « Je suis l’ancien Président de la République serbe de Bosnie. Je suis actuellement en train de préparer ma défense car je fais face à des accusations de génocide, de crimes contre l’humanité, ainsi que de crimes de guerre, devant le Tribunal pénal international sur l’ancienne Yougoslavie. » Presque toutes les lettres que Radovan Karadžić a écrites à différents États, plus de trente, et à diverses organisations internationales commencent de cette manière. Toutes ces lettres constituent des demandes visant à obtenir des documents qui serviront à plaider sa cause. Depuis son arrestation en juillet 2008, (…)

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