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Serbie : dérapage raciste du leader populiste Velimir Ilić

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Velimir Ilić, le controversé président de Nova Srbija, s’est illustré jeudi 12 février au Parlement serbe en déclarant que pour des raisons ethniques et religieuses, ce n’était pas à Rasim Ljajić, ministre du Travail et des Anciens combattants, de signer les invitations pour la célébration de la fête nationale serbe. Ces propos ont provoqué un tollé dans tout le pays. Velimir Ilić s’est depuis rétracté, affirmant qu’il était victime d’une cabale médiatique. Il risque néanmoins d’être poursuivi pour incitation à la haine raciale.

Par S. Biševac et M. R. Milenković Le gouvernement serbe a condamné les insultes que Velimir Ilić a proférées à l’encontre du ministre du Travail et des Anciens combattants, Rasim Ljajić, et a rappelé que la Constitution serbe interdisait la diffamation. « Le gouvernement appelle tous les citoyens serbes au respect de la dignité de chacun », a déclaré Saša Dragin, en charge de l’agriculture, à la sortie du Conseil des ministres. La reprise de la séance du Parlement serbe a été marquée par les réactions à la déclaration de Velimir Ilić, président du groupe Nova Srbija, qui a expliqué que ce n’était pas à Rasim Ljajić, (…)

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