Kosovo : Josep Borrell et l’imbroglio du dialogue avec Belgrade
Comment l’Espagnol Josep Borrell, qui succède à Federica Mogherini à la tête de la diplomatie européenne, pourra-t-il faciliter le dialogue entre Belgrade et Pristina alors que lui-même ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo ? Et à Pristina, sait-on seulement dans quelle direction s’engager, tant les approches des dirigeants politiques sont diverses ?
Traduit par Belgzim Kamberi
La question est légitime : si le médiateur du dialogue Kosovo-Serbie est un politicien qui lui-même ne reconnaît pas l’indépendance du Kosovo, comment peut-il convaincre la Serbie de reconnaître le Kosovo ? Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Josep Borrell Fontelles, 72 ans, a été désigné au poste de Haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l’Union européenne. À ce titre, il devrait être le médiateur du dialogue entre Pristina et Belgrade.
La désignation de celui qui succède à Federica Mogherini était attendue avec impatience par les représentants politiques du Kosovo pour relancer ce (...)
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