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Le Kosovo : le TMK sur la sellette

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La Mission des Nations Unies au Kosovo (MINUK) a déclenché une tempête politique en suspendant douze officiers de la force de défense civile, soupçonnés d’être impliqués dans des crimes graves. Les Albanais parlent d’une chasse aux sorcières contre les anciens combattants de l’UCK.

Par Artan Mustafa et Jeta Xharra Les douze officiers, tous d’anciens guérilleros de l’Armée de Libération du Kosovo (UCK), font maintenant partie du Corps de Protection du Kosovo (TMK) et sont sous le coup d’une enquête de la police pour leur possible implication dans une attaque à la bombe contre un pont, en mars dernier. Le commandant du TMK, le lieutenant général Agim Ceku a répondu avec colère qu’il n’y avait aucune preuve contre ses hommes. Leur suspension a entraîné une forte polémique. La MINUK a maintenu avec insistance qu’elle avait de bonnes raisons pour agir ainsi, alors que les responsables albanais du TMK affirmaient (…)

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