Lajmi

Kosovo : misère réelle et optimisme de commande

| |

Aujourd’hui, la société kosovare occupe la première place mondiale dans deux domaines bien distincts : la pauvreté et l’optimisme. Nous sommes très pauvres, mais en même temps très optimistes. Comment expliquer un tel paradoxe ? Nos médias et nos dirigeants politiques sont en train de créer des citoyens schizophrènes, au ventre vide mais la tête pleine de mythes et d’optimisme irrationel.

Par Blerim Latifi Comment comprendre l’optimisme du citoyen kosovar, dont la vie est minée par la misère et les difficultés ? Plusieurs années ont passé depuis la guerre et le présent ne peut être comparé au passé . L’optimisme de 2005 est différent de l’optimisme de 1999. Ce dernier était le résultat normal de la transition entre la terreur de la guerre et une liberté relative, du passage de la peur à la sécurité. Pareilles périodes sont habituellement vécues dans l’euphorie et l’enthousiasme, deux composantes de l’optimisme. Les temps ont changé. L’optimisme en 2005 est une toute autre chose. En fait, cet optimisme est surtout (…)

Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !

S'abonner      Identifiez-vous