Osservatorio Balcani e Caucaso

Arts plastiques : Milan Konjović, le dernier grand fauve de Serbie

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« L’acte de peindre est un miracle doublé d’une énigme. Il est sans fin et insaisissable, comme une vaste plaine. On croit que la fin est là. Mais l’horizon ne cesse de bouger... » Il y a vingt ans disparaissait Milan Konjović (1898-1993), peintre serbe et yougoslave. Retour sur la trajectoire du « dernier des fauves », de Sombor à Paris et de Paris à Sombor, où un musée lui est dédié.

Par Božidar Stanišić C’est en 1966 que la municipalité de Sombor a décidé de créer un espace exclusivement dédié à l’œuvre de Konjović. Profondément touché, le peintre a alors donné cinq cents de ses toiles. À l’entrée de la galerie, ces mots rappellent l’attache de Konjović à Sombor : « Ces peintures, je les donne à ma ville natale avec tout mon amour, car elles n’appartiennent qu’à elle ». Grâce à l’aide de sa fille Vera, d’amis et d’habitants, le nombre d’œuvres s’élève maintenant à 1.084. Ce qui ne correspond en réalité qu’à un sixième de son œuvre, mais parcourt l’évolution dans son ensemble – depuis ses premières travaux (…)

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