Panorama
Avortements et corruption en Albanie
Une étude de l’Institut de la Santé a mis en évidence la recrudescence de la pratique de l’interruption volontaire de grossesse et l’étendue de la corruption des médecins qui la pratiquent. Ces opérations sont souvent effectuées dans les maternités en dehors des horaires officiels.
Par Zirina Llambro
Près de 78% des médecins titulaires dans les maternités des hôpitaux publics et 30 % des médecins du privé acceptent les pots-de-vin pour pratiquer les avortements. En échange, ils n’enregistrent pas ces opérations. Telles sont les dernières données de la dernière étude menée par l’Institut de la Santé d’Albanie. La plus grande partie des médecins, selon cette étude, dirigent les patients vers les cliniques privées, ce qui a fait baisser le nombre des avortements pratiqués dans les hôpitaux publics. Cette baisse vient aussi du fait que nombre d’avortements sont pratiqués sans laisser de trace, le médecin empoche donc (…)
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