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Arrestation de Mladić : « un coup monté » pour les habitants de Lazarevo
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Le bordel des guerriers
Un essai de l’anthropologue Ivan Colović, Traduit par Mireille Robin, éditions Non Lieu, Paris, 208 pages
• Ratko Mladić en quelques dates
1943 : Naissance dans une famille de partisans de Bosnie-Herzégovine.
1961 : Entre à l’École militaire de Zemun. Il effectue une carrière militaire plutôt brillante dans l’Armée populaire yougoslave (JNA).
1991 : Nommé commandant du IXe Corps de la JNA, basé à Knin, en Croatie.
12 mai 1992 : Nommé chef de l’Armée de la Republika Srpska de Bosnie (VRS), il est élevé au grade de général de l’Armée yougoslave (VJ) en 1994.
Juillet 1995 : Après le génocide de Srebrenica, il est inculpé par le TPIY de génocide, de complicité de génocide, crimes contre l’humanité, et violations des lois et coutumes de la guerre. Il conserve encore au moins un an ses fonctions à la tête de la VRS, et réside en Republika Srpska, sans guère se cacher, avant de passer à une très relative clandestinité à Belgrade.
26 mai 2011 : Arrêté par la police et les services de renseignements serbes à Lazarevo, une bourgade de Voïvodine à environ 70 km au Nord de Belgrade, où résident plusieurs membres de sa famille. Affaibli, Mladić n’a opposé aucune résistance lors de son interpellation. Son mauvais état de santé expliquerait qu’il n’ait pas cherché à fuir, lui qui jurait que jamais il ne serait arrêté de son vivant.
3 juin 2011 : Comparaît pour la première fois devant le Tribunal et plaide non-coupable.
16 mai 2012 : Ouverture officielle du procès à La Haye.
7 décembre 2016 : Le procureur Alan Tieger requiert la perpétuité.
22 novembre 2017 : condamnation à la perpétuité.
25 août 2020 : ouverture du procès en appel.
8 juin 2021 : Les juges internationaux confirment en appel sa condamnation à perpétuité