Le meilleur ouvrage pour comprendre les enjeux de la crise grecque :
La Grèce de A à Z
Un livre de Constantin Prévélakis, André Versaille éditeur, 2011, 215 pages, 14.9 euros
Résultats définitifs 2012
Participation : 65,1%
Nouvelle-Démocratie : 18,85% / 108 sièges
Syriza : 16,78% / 52 sièges
Pasok : 13,18% / 41 sièges
Parti des Grecs indépendants : 10,6% / 33 sièges
Parti communiste : 8,48% / 26 sièges
Aube dorée : 6,97% / 21 sièges
Gauche démocratique : 6,1% / 19 sièges
31 octobre 2011 : le Premier ministre Georges Papandréou annonce un référendum sur un nouveau plan d’aide européen décidé le 27 octobre.
4 novembre 2011 : le ministre des Finances Evángelos Venizélos, chef des socialistes du Pasok, annonce l’abandon du projet de référendum. Georges Papandréou démissionne après un vote de confiance le soir même au Parlement.
7 décembre 2011 : le Parlement adopte le budget 2012. Objectif : rester dans l’euro et respecter les promesses faites aux créanciers. Ce budget est mis en place par le nouveau gouvernement de coalition (socialiste, droite, extrême droite) dirigé par le Premier ministre Loukás Papadímos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne.
12 février 2012 : le Parlement vote un plan de sauvetage de 130 milliards d’euros destiné à consolider le programme d’austérité préconisé par la « troïka ». Ce plan impose une baisse des salaires de 22% dans le secteur privé. Au même moment, une violente manifestation éclate à Athènes. Le lendemain, lundi 13 février, des élections législatives anticipées dès avril 2012 sont annoncées alors que le mandat du gouvernement pouvait durer jusqu’à octobre 2013.
21 février 2012 : la zone euro décide d’un nouveau plan de sauvetage de 237 milliards d’euros. Ce plan comprend une aide publique et un effacement partiel de la dette grecque détenue par les créanciers privés.
4 avril 2012 : un pharmacien à la retraite de 77 ans se tire une balle dans la tête à quelques mètres du Parlement, sur une pelouse de la place Syntagma. La Grèce est sous le choc. Dans son discours d’adieu, la fille du défunt qualifie ce suicide « d’acte profondément politique ».
11 avril 2012 : Le Premier ministre Loukás Papadímos propose de dissoudre le Parlement et d’organiser des élections législatives anticipées le 6 mai. Les sondages montrent une scène politique éclatée. Les deux poids lourds traditionnels, Pasok et Nouvelle Démocratie, sont au plus bas.
Principaux partis politiques
PASOK (Mouvement socialiste panhellénique) : parti majoritaire dans le gouvernement de coalition et artisan du deuxième prêt international accordé à la Grèce.
Néa Demokratía (Nouvelle Démocratie) : parti conservateur dirigé par Antonis Samara. ND fait entrer la Grèce dans l’Union en 1980, mais compte aujourd’hui beaucoup d’eurosceptiques.
KKE (Parti communiste de Grèce) : troisième force du pays, le KKE, dirigé par Aleka Papariga, est contre l’appartenance de la Grèce à l’UE.
SYRIZA (Coalition de la Gauche radicale) : coalition de mouvements politiques de gauche dirigée par Alekos Alavanos.
LAOS (Rassemblement populaire orthodoxe) : parti nationaliste dirigé par Georgios Karatzaferis (ex-ND). Le 10 février 2012, LAOS se retire du gouvernement par opposition au plan d’austérité présenté par le Premier ministre Lucas Papademos.
DISY (Alliance Démocrate) : parti de centre-droit fondé en novembre 2011 par Dora Bakoyannis (ex-ND).
DIMAR (Gauche démocrate) : parti pro-européen de centre-gauche dirigé par Fotis Kouvelis.
Anexartitoi Ellines (Grecs indépendants) : parti nationaliste fondé en février 2012 par Panos Kammenos (ex-ND).
Drassi (Action) : parti libéral dirigé par Stephanos Manos (ex-ND).
OP (Verts écologistes) : parti écologiste dirigé par un comité de 6 membres élus.
Chrysi Avyi (Aube dorée) : parti d’extrême droite fondé par Nikolaos Michaloliakos. Au programme : « Réinstaller des champs de mines entre nos frontières et la Turquie ».