Réfugiés en Serbie : à Kanjiža, le chemin de la liberté
Rafiq Muhedin, 65 ans, a le visage couvert de cicatrices. Appuyé sur des béquilles, il clopine le long de la voie de chemin de fer entre le village serbe de Horgoš et la frontière hongroise. Pendant 4 mois, il a été enfermé et torturé dans une prison à Damas, en Syrie. Pour seul bagage, un sac en plastique avec ses médicaments et deux paquets de cigarettes. Le reste, il l’a perdu lors d’un naufrage en mer Égée. Il vient du camp de réfugiés de Kanjiža, où des tentes ont été fournies par le centre humanitaire russe de Niš. Tous les jours, environ 1 500 personnes arrivent en autocar de la gare routière de Subotica. La nuit, elles sont transportées à Horgoš. Au passage frontalier, entre les barbelés, des policiers hongrois leur indiquent la route à suivre.
Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !