Danas

L’USM n’est pas un long fleuve tranquille

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Dès l’apparition de la nouvelle Union de Serbie et Monténégro, les questions les plus graves sont remises à plus tard. Violation des mandats, déni de la volonté électorale des citoyens, escroqueries, infamies et réalité virtuelle de l’Opposition démocratique de Serbie (DOS) ne sont que quelques-uns uns des mots entendus ces jours-ci à l’assemblée serbe, lors du débat sur l’élection indirecte des députés du Parlement du nouvel État.

Par Mirjana Vujovic À en juger par ses débuts, la nouvelle union ne présage rien de bon. En effet, quelques jours seulement après la proclamation de la fin de la Yougoslavie et de sa transformation en Union de Serbie et Monténégro (USM), les milieux politiques monténégrins ont fait clairement savoir qu’ils ne renonçaient pas à un référendum et que la durée de l’union était fixée à trois ans. Le nouveau nom du pays ne l’a pas aidé à remporter la victoire sur l’Azerbaïdjan lors d’un match de football à Podgorica, alors que l’Armée nationale albanaise autoproclamée annonce son intention de passer de l’état de « guérilla à celui de guerre (…)

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