B92
Kosovo : les services secrets serbes ont couvert les crimes de guerre
Le 23 décembre, la directrice du Centre du droit humanitaire de Belgrade, Natasa Kandic, a lancé une véritable bombe en accusant les services secrets serbes d’avoir caché des crimes de guerre perpétrés durant la guerre du Kosovo, en incinérant des corps dans une usine de la ville de Surdulica. Natasa Kandic dénonce nommément plusieurs anciens membres du gouvernement, ainsi que des hauts fonctionnaires toujours en poste. Nous reproduisons le texte complet de sa déclaration, publié sur le site de B92.
Par Natasa Kandic
La dissimulation des crimes de guerre serbes commis au Kosovo en 1998 et pendant les bombardements de l’OTAN a été avant tout une tâche de la police, menée à bien par les hommes de confiance de Vlajko Stojiljkovic, alors ministre de l’Intérieur serbe, de Nikola Sainovic, alors Premier ministre serbe, de Vlastimir Djordjevic, ancien chef de la Sécurité publique, et de Rade Markovic, ancien chef de la Sûreté de l’État (DB). Dans le sud de la Serbie, l’homme de confiance était Dragomir Tomic, un haut fonctionnaire du gouvernement et du Parlement serbes à l’époque de Slobodan Milosevic, aujourd’hui propriétaire de la (…)
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