Albanie : Edi, un ami qui vous veut du bien
Accueillir les exilés secourus par l’Italie ? Un geste « européen ». Depuis son arrivée au pouvoir en 2013, Edi Rama caresse Rome dans le sens du poil, de même que l’ensemble des 27. Une inlassable opération séduction... Pour cacher la réalité de son pouvoir toujours plus autoritaire ?
Traduit par Manon Rumiz (Article original) | Adapté par la rédaction
Edi Rama est à la tête du gouvernement albanais depuis 2013. Ancien maire socialiste de Tirana, qu’il avait pris soin de recolorer durant son mandat, Edi « l’artiste » entendait tourner la page Sali Berisha et regardait, ambitieux, vers l’avenir. Un avenir européen, forcément.
Au même moment, la vieille garde politique italienne n’en finissait plus de sombrer. Depuis, les gouvernements n’ont jamais tenus bien longtemps sur la rive occidentale de l’Adriatique. Mais Edi Rama a toujours su caresser dans le sens du poil ceux qui siégeaient au Conseil des ministres, (…)
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