Blic / Le Courrier des Balkans
Serbie : ces jours fériés qui coûtent cher
Le vendredi saint du calendrier julien est jour férié. C’est un jour de tristesse, qui commémore le Passion. Les cloches ne sonnent pas, les familles préparent les œufs peints en rouge, symbolisant le sang versé du Christ, et les plus croyants ne se nourrissent que de pain sec et d’eau. Mais le vendredi saint est aussi un jour de congé qui coûte beaucoup à la Serbie. Selon une étude, chaque jour férié, le pays perd environ 150 millions d’euros.
Selon une étude, chaque jour férié coûte environ 150 millions d’euros à la Serbie. Pour dix jours fériés, les pertes s’élèvent à 1,5 milliards d’euros.
Si les pays riches comme la Suisse, le Danemark, les Pays-Bas ou l’Allemagne peuvent se permettre de s’offrir quelques jours de repos supplémentaires, la Serbie, pays pauvre et endetté, ne peut se payer un tel luxe.
En plus des dix jours de congé officiels, les familles serbes fêtent leurs saints protecteurs, célèbrent le 31 décembre et se reposent deux ou trois jours après les fêtes de Noël et du Nouvel an orthodoxe. Au total, la Serbie ne travaille pas 15-16 jours par an, selon (…)
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