Curentul

Roumanie : Politique contre nature

| |

On dirait que les syndicats et le gouvernement sont arrivés à un
consensus : ils
négocient, ils tombent d’accord sur certaines choses : un protocole, un
calendrier etc.- après quoi chacun continue son chemin. Le gouvernement
n’a pas
les moyens de fixer les prix, et les syndicats descendent dans la rue parce
qu’il est impossible de vivre décemment avec les salaires actuels. Le
scénario
se répète sans cesse et il risque d’atteindre la perfection. Une
perfection
inutile, tant que les espoirs des syndicats seront symbolisés par les
portraits
de Ceausescu, et que les promesses du gouvernement ne seront pas couvertes
par
le développement du secteur privé.

Tant qu’un bon nombre d’emplois rentables ne viendra pas combler les trous noirs de l’économie, nous continuerons à avoir, comme dirait le premier ministre Radu Vasile, « une économie contre nature », où même les Régies d’Etat augmenteront leurs prix en diminuant encore plus le pouvoir d’achat de la population. Tant que 1 851 000 entreprises privées ne s’opposeront pas aux 1851 entreprises d’Etat, nous allons rôder comme le leu [leu 3D lion, monnaie nationale roumaine, ndlr] dans la cage du dollar, et les réactions de la population resteront, elles aussi, contre nature. Par exemple, le gouvernement a créé le Conseil (…)

Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !

S'abonner      Identifiez-vous