Osservatorio sui Balcani

Le torchon brûle entre Tirana et le FMI

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Temps orageux entre le FMI et Tirana. Le Premier ministre Sali Berisha voit ses propositions désavouées par l’institution internationale. Une situation qui reproduit les rapports de force de son mandat de président dans les années 1990. A l’époque, la mission permanente du FMI avait quitté l’Albanie.

Par Indrit Maraku C’est par un dilemme que se conclut la visite de la délégation du Fonds Monétaire International (FMI) en Albanie. Le message adressé au nouveau gouvernement de Sali Berisha est clair : « Si vous ne faites pas ce que nous disons, nous nous en allons ! » Revenu au pouvoir avec la promesse de réduire fortement les taxes, le Premier ministre s’est heurté à un « non » radical du FMI et a dû battre en retraite. Il a annoncé que dans le budget 2006, actuellement examiné par le Parlement, il n’y aura aucune réduction fiscale. De son côté, la presse n’a manifestement pas apprécié ce qu’elle a appelé les « menaces du FMI ». (…)

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