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Kosovo : pas d’école pour les filles rroms

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Tradition, pauvreté et apathie des parents, autant de raisons pour que les filles rroms, ashkali et égyptiennes soient privées de toute éducation, même élémentaire. Le racisme est un facteur supplémentaire qui vient aggraver la situation, particulièrement mauvaise dans les camps de déplacés, comme à Plementina, non loin de Pristina.

Par Avdula Mustafa « Je n’ai pas passé un seul jour à l’école parce que mes parents ne le voulaient pas », raconte Habiba Kurta, une femme Rrom de 21 ans qui vit à Plementina, dans un camp de réfugiés, déplacés dans le pays, à quelque 12 km au sud-ouest de Pristina. Habiba Kurta passe le plus clair de son temps à regarder la TV, à faire du ménage et à se préparer au mariage qui peut intervenir n’importe quand. Ne pas avoir reçu d’éducation est la norme, pas l’exception, pour les jeunes filles Rroms du Kosovo. D’après une étude menée au Kosovo en 2003 par Balkan Sunflowers, une ONG internationale spécialisée dans les projets (…)

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