IWPR

Kosovo : Il faut du temps pour cicatriser les blessures

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Au Kosovo, les minorités sont en prison, prises au piège dans des enclaves
gardées et elles vivent dans la crainte. Mais des mesures peuvent être
prises pour briser le cycle de vengeances.

Par Sonja Nikolic (directrice de la Maison Civile de Pristina, directrice exécutive de « Radio Contact » et seul membre serbe du Conseil Transitoire du Kosovo, un organisme consultatif au sein de la structure des Nations Unies au Kosovo). Suite aux bombardements de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord et à leurs conséquences, le Kosovo a été vidé de toutes ses minorités. Une campagne de vengeance en a remplacé une autre et le défi auquel le Kosovo est confronté aujourd’hui devrait briser ce cycle. Sur les quelques 200.000 Serbes présents au Kosovo avant la guerre, il n’en resterait plus que 90.000 selon les données (…)

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