En Bosnie-Herzégovine, le Reis ul-ulema Husein Kavazović, confronté à l’Islam radical dans son pays, a fermement condamné les attentats de mardi, parlant de « pêché impardonnable et d’effondrement moral ne pouvant être justifié ».
Dans une lettre à l’ambassadeur belge à Sarajevo, Husein Kavazović s’est dit « profondément choqué par les attentats de Bruxelles, qui ont fait tant de victimes innocentes ».
Le gouvernement serbe a également condamné les attentats. « Combattre cette folie ne sera pas facile », a reconnu le Premier ministre serbe Aleksandar Vučić. « Ce que nous pouvons faire de mieux en ce moment, c’est de montrer que nous n’avons pas peur ».
En Croatie, le Premier ministre Tihomir Orešković a aussi exprimé sa solidarité et ses condoléances aux familles des victimes.
Le Premier ministre bulgare Boyko Borisov a, pour sa part, demandé à l’Europe de ne pas « accueillir d’extrémistes musulmans ». L’Europe, a t-il affirmé, « est le seul continent prêt à intégrer ces gens. Et maintenant, tous ceux qui acceptent d’aider se font attaquer ».
En Moldavie, la présidence a annoncé un jour de deuil national le 24 mars, par solidarité et compassion envers les victimes des attentats.
Les mesures de sécurité ont été renforcées en Albanie et en Bosnie-Herzégovine, particulièrement autour des aéroports.
Deux Serbes et un Slovène ont été blessés lors des attentats. Leur état serait stable.