Osservatorio sui Balcani
Turquie : le temps perdu et retrouvé de Şule Gürbüz
Seule dans son atelier, Şule Gürbüz accompagne les mouvements du temps. La jeune femme répare depuis plus de quinze ans les horloges des palais ottomans. Utilisant le turc ancien pour s’exprimer et coucher ses poèmes sur le papier, elle vit dans un environnement mystique, peut-être afin de mieux retrouver les secrets des maîtres anciens... Rencontre.
Par Fazıla Mat
Şule Gürbüz vit à travers le temps, elle répare à longueur de journée les horloges des palais ottomans. Seule femme au monde experte en mécanismes d’horlogerie, elle est également l’auteure de deux recueils de nouvelles, des joyaux de la littérature turque contemporaine (Zamanın Farkında, Conscient du temps, 2011 et Coşkuyla Ölmek, Mourir avec enthousiasme, 2012).
À seulement dix-huit ans, elle publie son premier roman, Kambur (Le bossu, 1992) chez İletişim, qui a également édité ses derniers livres. Mais, hormis un recueil de poésie et un texte pour le théâtre, Şule Gürbüz s’est tenue à l’écart de la scène (…)
Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !