Vreme

Yougoslavie : Entretien avec Djordje Balasevic

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« Lorsque la couche sociale la plus menacée ; dont la position est
toujours plus difficile, en aura assez, il n’y aura plus de communiqués,
ni de déclarations, ni d’amendements. Les bâtons qui servent à porter
les banderoles se transformeront en armes. »

Propos recueillis par Svetlana Vasovic-Mekina Djordje Balasevic vit actuellement entre Ljubljana, Maribor et Herceg-Novi. Il a préfère parler de son actualité (et de la nôtre) dans sa ferme près de Novi Sad. Vreme : Avant le début des conflits, vous chantiez « Pourvu qu’il n’y ait pas de guerre ». Les conflits ont eu lieu. Êtes-vous déçu ? Balasevic : Oui, mais je suis encore plus déçu des débordements du pouvoir, toujours plus fréquents, qui rappellent la période nazie. Il est ridicule que la chanson que vous avez citée ait été retirée, il y a plusieurs années, des programmes radio à cause d’un prétendu « défaitisme (…)

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