Une dépolitisation sans précédent : les élections parlementaires en Bulgarie

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En Bulgarie, il fait très calme. On peut passer par le pays sans s’en apercevoir que ses citoyens doivent se rendre aux urnes le 25 juin pour voter leur Parlement. C’est la première campagne préélectorale sans passions politiques chaudes, ont insisté plusieurs analystes, - signe incontestable que la situation paradoxale « post-communiste » s’est normalisé. Une telle corrélation entre calme, rationnel et non passionnel, normal semble pourtant insuffisante pour expliquer le caractère de la période préélectorale en Bulgarie.

Grâce aux sondages d’opinion, les surprises depuis longtemps sont considérées minimes. D’après la dernière étude du 17 juin réalisée par Alpha Research Sofia, la Coalition pour la Bulgarie, composée essentiellement du Parti Socialiste Bulgare (PSB) obtient 40% des voix ; le Mouvement National Siméon Deux (MNSD), le parti au pouvoir, gagne 21,3% ; les Forces Démocratiques Unies (FDU) - 10,8% ; le Mouvement de Droits et Libertés (MDL), représentant la minorité turque, marque ses 7,6% relativement stables, l’Union Bulgare Populaire (UBP) - 5,2% , les Démocrates pour une Bulgarie Forte (DBF) - 4,9%. 61% des électeurs potentiels déclarent (…)

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