BIRN
Roumanie : ne pas s’aligner sur le FMI, un calcul gagnant
Il y a un an, la Roumanie avait refusé les conseils du FMI. Sa politique budgétaire et fiscale s’est avérée gagnante. Le pays a su attirer les investisseurs et générer une hausse de la consommation. Résultats : budget bénéficiaire et croissance revue à la hausse. Mais la suite ne sera pas forcément facile. Les exemples hongrois et polonais montrent que l’adhésion à l’Union Européenne ne signifie pas forcément la fin de la transition.
Par Mihai Istrate
La Roumanie ne se porte pas si mal, pour un pays qui a rabroué le Fonds Monétaire International (FMI) il y a un an. La Roumanie avait alors résolument refusé de suivre les conseils du FMI sur des questions de fiscalité, de budget et de politique monétaire. Le pays aborde à présent l’année 2007 dans une forme remarquable.
La coopération entre la Roumanie et le FMI s’était interrompue face au désaccord rencontré. Des représentants de l’institution avaient accusé Bucarest de mener une politique économique insouciante risquant de gonfler le déficit de l’Etat. Les critiques du FMI visaient entre autre une nouvelle et (…)
Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !