Le Courrier des Balkans

La Serbie au seuil d’une nouvelle crise politique

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La Serbie n’a donc pas de président élu au soir du second tour des élections présidentielles de dimanche. Tout semblait s’être conjugué pour entraîner cette faible participation, l’appel au boycott lancé par les candidats nationalistes battus au premier tour, la pluie froide qui n’a pas cessé de tomber sur la Serbie toute la journée de dimanche, et les calculs politiques de certains partisans du candidat réformateur Miroljub Labus, qui n’avait aucune chance de remporter le match l’opposant à Vojislav Kostunica.

Retrouvez notre édition spéciale sur les élections en Serbie : www.balkans.eu.org/special_serbie.php3 Par Jean-Arnault Dérens Vojislav Seselj ne manquera pas d’attribuer l’échec des élections à son appel au boycott. Il est vrai que la participation a été particulièrement faible dans les régions où le candidat Seselj a obtenu ses meilleurs scores au premier tour. Ainsi, au Kosovo, où le vote n’était organisé que dans les enclaves serbes, la participation n’était que de 27% à une heure de la fermeture des bureaux de vote. Vojislav Kostunica, qui se croyait assuré de la victoire, fait figure de grand perdant de la journée. Tout en (…)

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