BIRN
Impasse au Kosovo : les anciens combattants s’impatientent
Alors que les pourparlers sur l’avenir du territoire piétinent, les anciens combattants se demandent s’ils n’auront pas à reprendre les armes. Abdyl Mushkolaj, vétéran, craint que la patience de la population kosovare n’atteigne ses limites si une décision n’est pas prise rapidement. Que faire pour ramener le calme dans une région où les promesses ne sont plus prises au sérieux ?
Par Krenar Gashi à Decan/Decani et Pristina/Prishtinë
Abdyl Mushkolaj est inquiet. Assis dans son bureau de l’Association des Vétérans du Kosovo à Decan/Decani, dans l’est du Kosovo, il est profondément préoccupé par le fait que le processus diplomatique en cours pourrait bien ne pas aboutir à une résolution sur le statut final du Kosovo. « Ceux qui ont déjà combattu une fois pour ce pays sont d’accord et prêts à se battre encore », a assuré Mushkolaj, 42 ans. Il fait allusion à la guérilla que les combattants albanophones ont menée à la fin des années 1990 contre le gouvernement serbe.
« Je n’aimerais pas reprendre une arme dans (...)
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