Étouffé et réprimé, ce mouvement a fini par être évincé de l’actualité après les terribles inondations du printemps 2014 et s’est peu à peu éteint. L’exode s’est ensuite accéléré. Pourtant, l’esprit des plénums continue d’influencer les nouvelles luttes citoyennes, écologistes, féministes et anticapitalistes. Dix ans plus tard, que reste-t-il de cette expérience de démocratie directe inspirée du socialisme autogestionnaire ?
Pour en parler, le Courrier des Balkans a interrogé Aline Cateux, anthropologue spécialiste de la Bosnie-Herzégovine, Rodolfo Toè, notre ancien correspondant au moment des plénums et aujourd’hui analyste politique, ainsi qu’Igor Štiks, écrivain et universitaire, souvent présenté comme l’une des têtes pensantes de la « nouvelle gauche » des Balkans.
Pour aller plus loin
• Bosnie-Herzégovine : la révolte du désespoir et le début d’un nouveau « printemps »
> Il s’agit du 1er article de Rodolfo Toè sur la révolte des plénums, publié le 8 février 2014.
• La Bosnie-Herzégovine, 25 ans après Dayton (1/12) : par-delà les clichés
> Article d’ouverture par Aline Cateux de notre dossier spécial sur l’état de la Bosnie-Herzégovine un quart de siècle après la signature des Accords de paix de Dayton qui ont mis fin à la guerre de 1992-95.
• 2014-2024 : la mémoire des plénums de Bosnie-Herzégovine et la gauche des Balkans
> Entretien avec Igor Štiks mené par Jean-Arnault Dérens à l’occasion du 10ème anniversaire des plénums.
Retrouvez aussi notre série spéciale sur les plénums et leur héritage en 5 archives
1/ Balkans : le défi des nouveaux mouvements sociaux
2/ « Printemps des Balkans » : trop beau pour être vrai
3/ Les promesses non tenues de la démocratie libérale
4/ « Se dire de gauche aujourd’hui dans les Balkans est un acte courageux »
5/ Balkans : voyage estival et désabusé d’un militant albanais