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Serbie : la presse tolère la censure

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Malgré les différents baillons imposés à plusieurs journaux, le milieu de la presse de Belgrade ne considère pas que l’état d’urgence est une menace pour l’indépendance du journalisme, du moins pour l’instant.

Par Tamara Spaic à Belgrade La plupart des rédacteurs en chef et des journalistes acceptent que les autorités utilisent de nouvelles méthodes pour appréhender la mafia et non pas, ce qui a été suggéré, pour se débarrasser de leurs opposants politiques et de leurs critiques dans les médias. Il faut que le gouvernement, pour sa part, soit attentif à ne pas gâcher cette bonne volonté en dévalorisant l’état d’urgence, car cela pourrait se terminer en s’aliénant la presse pour de bon. L’accord passé entre l’opposition et les médias indépendants dans les mois qui ont précédé la chute de Milosevic en octobre 2000 a été renouvelé par (…)

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