« Cette prétendue biographie a été écrite en vertu d’un pur caprice du hasard, de manière tout à fait arbitraire », prévient Velibor Colic : entre la bio romancée à la Alain Gerber et le recueil d’éclats littéraires, Perdido est une sorte de longue improvisation sur la vie du saxophoniste Ben Webster (1909-1973), un roman roulette dont la bille court d’une case à l’autre comme dans un chorus insolite. Femmes, drogues, confrères (Duke, Billie, Peterson et les autres), Colic fait défiler, avec un lyrisme brûlant, toute la vie de ce musicien de génie dont Julio Cortázar, autre fan de jazz devant l’éternel, disait : « Quand j’entends son nom, j’ôte mon chapeau. »
Epok, l’Hebdo de la Fnac.
Par l’auteur de Les Bosniaques et de la Chronique des oubliés.
