Cotidianul

Moldavie : « l’effet Géorgie » est-il contagieux ?

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La chute du régime d’Edouard Chevarnadze, en Géorgie, inquiète bien des dirigeants plus ou moins autocrates de la Communauté des États indépendants, de Tashkent à Chisinau. En Moldavie, les manifestations contre la « fédéralisation » du pays se sont justement radicalisées, tandis que le dirigeant communiste moldave est convoqué à Moscou par un Vladimir Poutine inquiet des soubresauts aux confins de l’ancien empire.

Par Adrian Cochino Pour la plupart des dirigeants d’États-membres de la CEI, le changement de pouvoir à Tbilissi pourrait constituer un précédent fâcheux – à savoir l’utilisation de manifestations de masse destinée à contrer les efforts autocratiques des dirigeants qui essaient d’influer sur le résultat de scrutins pouvant modifier l’ordre en place. Les ministres des Affaires étrangères des États de la CEI se sont réunis en urgence à Kiev et font fait part de leur préoccupation quant aux récents événements de Tbilissi. « La stabilité de la Géorgie ainsi que celle de toute la région sont en danger » ont-ils dit. « L’effet Géorgie », qui (…)

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