IWPR
La Serbie est au plus bas
Il existe un désir de changement en Serbie. Il n’émane pas de Belgrade mais
du cœur du pays, de gens qui sont confrontés à de grandes difficultés et
aussi d’étudiants activistes prêts à prendre de vrais risques. Le régime et
l’opposition ne proposent rien.
Par Sonja Biserko à Belgrade (Présidente du Comité Helsinkien Serbie).
La Serbie est en train de toucher le fond. Alors que le régime s’est engagé
dans une escalade inutile de la répression - tabassant et arrêtant des
étudiants et d’autres personnes, fermant les média de l’opposition -
celle-ciest en réalité passive et risque d’être complètement mise sur la
touche et de ne pas être considérée comme une possible force de changement.
Le véritable problème réside dans le manque d’alternative politique. Depuis
l’inculpation pour crimes de guerre de son président par le Tribunal Pénal
de La Haye, la Yougoslavie est effectivement (…)
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