Koha Ditore
Kosovo : la crise politique enfin surmontée
La conclusion des négociations à deux heures du matin, comme nos leaders
politiques l’ont fait hier avec l’administrateur Michael Steiner, révèle les
difficultés de l’entreprise. Depuis trois mois embourbée dans les conflits,
la classe politique kosovare, incapable de faire démarrer les institutions
dont les membres ont pourtant été choisis par le peuple, a finalement
compris qu’il n’y a pas de parti dominant au Kosovo, et qu’il fallait
arriver à un consensus.
Par Veton Surroi
Ce trimestre a été long, lourd et pénible, mais au
final efficace… Après plus d’une décennie de vie politique au pluralisme
douteux, les dirigeants politiques doivent encore aujourd’hui négocier avec
la Communauté internationale, conséquence sans doute de l’insistance durant
les années 1990 pour associer le facteur international aux négociations
albano-serbes.
Dépendance internationale ?
La médiation internationale a été primordiale pour en arriver à l’accord
entre la Ligue démocratique du Kosovo (LDK), qui voulait à tout prix la
Présidence, et le Parti démocratique du Kosovo (PDK), qui a obtenu le poste
de (…)
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