Lille (59000)

Festival d’Est en Est 2010

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Festival de films documentaires, le festival d’Est en Est vous emmène de l’europe de l’est à l’Asie centrale pour cette édition 2010 qui se déroulera au cinéma l’Univers à Lille.

Voyage en terres méconnues, stigmatisées ou empreintes de stéréotypes, manifeste à ces Est multiples, à leurs combats ou à leurs cultures…d’Est en Est vous propose un panel de documentaires originaux, amateurs ou professionnels, regardant cet espace géographique sous ses multiples facettes. Embarquement pour un survol des frontières de l’Europe de l’Est aux confins de l’Asie centrale !

Cinéma L’Univers
16 rue Georges Danton
59000 Lille
03 20 52 73 48

Programme

Jeudi 04 novembre – accueil à partir de 18h30 // Vie quotidienne
19h00 - Quelque part au milieu (Undeva la mijloc)
de Chloé Salembier, Belgique, VOSTFr, 2008, 42min

Tout au long de ce carnet de bord filmé au plus proche des gens et de leur quotidien en Roumanie, la réalisatrice « tente de se questionner, de les questionner, de nous questionner sur l’avenir de nos sociétés. »

19h50 - Tara Povestilor (Au pays des contes)
de George Agadjanean, Moldavie, VOSTEn, 2009, 53min
Un film qui télescope trois histoires quotidiennes, trois familles classiques Danoises, Roumaines et Moldaves.
Suivi d’une discussion avec les réalisateurs George Agadjanean et Chloe Salembier

Vendredi 05 novembre – accueil à partir de 18h30 // Jeunesse
19h00 The first stop
de Shukhrat Makhmutov, Ouzbekistan, VOSTEn, 2006, 27min
Ces enfants de 6 à 14 ans ont fuit leurs familles pour la rue. Pris en charge par les services de police, leur avenir incertain est évoqué avec une empathie communicative par le réalisateur. Un destin à l’image des courbes des rails de tramway qui serpentent dans la ville.

19h40 - San Sanitch
de George Agadjanean, Moldavie, VOSTFr, 2006, 52min
Le destin d’un jeune garçon livré à lui-même dans la misère urbaine d’une société post-soviétique. Sacha – « San Sanitch » comme on le surnomme dans les quartiers populaires de Chisinau – a un toit et une famille mais préfère se tourner vers la rue. Une année d’errance pendant laquelle l’adolescent, à l’encontre de sa famille et de l’école, forgera son indépendance.
Suivi d’une discussion avec George Agadjanean – réalisateur de San Sanitch

Samedi 06 novembre – accueil à partir de 18h30 // Droits et libertés
19h00 - La folie Niazov
de Catherine Berthillier, France, VF, 2006, 46min
Mort le 21 décembre 2006, Saparmourat Niazov conduisait le Turkménistan d’une main de fer et développait un réel culte de la personnalité. Catherine Berthillier est la première journaliste à en avoir ramené des images non officielles. Des images hallucinantes (souvent en caméra cachée) qui ont valu au guide accompagnant la réalisatrice d’être torturé et condamné à sept ans de prison.

20h00 - A lesson of belorussian (Lekcja białoruskiego)
de Miroslaw Dembinski, Pologne, VOSTFr, 2006, 53min
Chronique d’un pays peu connu, aux frontières de l’Europe. Depuis 1994 à la tête de l’Etat, Alexander Lukashenko se représente aux prochaines élections. Ce documentaire nous permet de comprendre l’atmosphère qui pesait sur Minsk en 2006.

21h00 Music Partisans
de Miroslaw Dembinski, Pologne, VOSTFr, 2007, 53min
Quand opposition rime avec musique...les refrains engagés de ces jeunes groupes de rock opposés à Alexander Lukashenko résonnent comme un air de liberté.
Suivis d’une discussion

Dimanche 07 novembre – Accueil à partir de 18h30 // Mutations sociétales et urbanisme
19h00 - Notre rue
de Marcin Latallo, Pologne, VOSTFr, 2006, 52min
L’histoire d’une famille de classe ouvrière habitant depuis cinq générations un appartement non loin de l’usine où ils travaillaient. Une compagnie française achète l’usine en ruine et la rénove. Le film suit trois ans de la vie de ces gens "ordinaires", témoins "de leur fenêtre" des changements de l’Europe moderne.

20h00 - Bucarest, la mémoire mutilée
de Sophie Martre, France, VF, 1990, 52min
Le tremblement de terre qui ravage Bucarest en 1977 fournit à Ceausescu le prétexte à raser 520 hectares de la vieille ville et chasser 40 000 personnes vers la périphérie pour laisser la place à la gigantesque cité politico-administrative imaginée par le dictateur. Derrière le projet urbain, c’est la création d’une société homogène, sans mémoire et sans disparités, entièrement soumise et contrôlée qui est envisagée.