Jutarnji list
Croatie : abattage de gibier au nom de l’écotourisme
Il n’est pas facile ces temps-ci d’être un sanglier sur l’île de Cres. Ces animaux trapus et gourmands, qui mangent avec le même élan les glands, les larves, les semences et les jeunes agneaux, ne sont plus bienvenus sur l’île. Des professionnels du tourisme aux cultivateurs d’olives en passant par les bergers, les écologistes et même les chasseurs responsables de leur importation sur l’île dans les années quatre-vingt, plus personne ne veut les voir.
Par Luka Bencic
Pour abattre d’une façon efficace les sangliers de l’île, qui depuis ces dix dernières années créent de nombreux problèmes aux agriculteurs et aux éleveurs de moutons, le Comté Primorsko-goranska a pris une nouvelle décision selon laquelle une rémunération de 200 kuna (ndt : environ 29 euros) sera versée pour chaque animal non autochtone abattu. A part les sangliers, sur le « mandat d’arrêt » figure également le daim, une espèce de gibier allochtone qui habite sur l’île de Cres et pour lequel le prix équivaut à celui d’un sanglier. Comme dans chaque mandat d’arrêt, celui-ci comporte aussi l’option « mort ou vif » et (…)
Pour lire la suite de cet article, abonnez-vous ou identifiez-vous !
