AIM
Balkans : le cauchemar albanais des Grecs
La Grèce craint toujours les relents du nationalisme albanais, perçus comme
des attaques directes contre ses "intérêts nationaux".
Par Panayote Elias Dimitras
"Il faut toujours se méfier d’un Grec généreux !" Si l’on s’en
tient aux récentes déclarations du ministre grec des Affaires
Étrangères Théodore Pangalos, la légitimité d’un tel stéréotype
pourrait presque être comprise, venant de la part d’un Albanais
ou d’un Kosovar. Début septembre, le ministre s’est en effet
permis, en évoquant le conflit du Kosovo, de qualifier Milosevic
de modéré et les Albanais du Kosovo d’extrémistes.
Mais pourquoi parler de méfiance, de trahison ? La politique
étrangère grecque du premier semestre 1998 avait impressionné
plus d’un observateur étranger par ses apparences (…)
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