Korrieri

Albanie : la mafia et le pouvoir

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Les cadres de l’administration et les dirigeants politiques soutiennent le crime organisé avec lequel ils ont de nombreux contacts. Telle est la conclusion du rapport présenté à la commission de l’ordre et de la sécurité du parlement par le chef des services du renseignement (SHIK), Fatos Klosi. Cependant, les noms des politiciens impliqués n’ont à aucun moment été mentionnés. C’est la raison pour laquelle la commission parlementaire a rejeté le document dans lequel figuraient la nature, le potentiel, et la capacité de nuisance et de recrutement de la mafia.

La drogue Dans son exposé, Klosi a mentionné le trafic de drogue, et notamment de cocaïne. Il s’est félicité du combat engagé avec succès contre le groupe criminel Koçiu-Durda-Bërballa. Celui-ci voulait faire de l’Albanie un tremplin pour alimenter le marché européen. Ce commerce est loin toutefois d’être éradiqué : quatre à six tonnes d’héroïne par mois passent par les Balkans à destination de l’Europe occidentale, et une grande partie transite par l’Albanie. Les organisations criminelles auraient, selon le rapport, renforcé leur position en soudoyant des douaniers aux frontières et dans les ports, et en investissant dans de nouveaux (…)

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