Courrier international
Albanie : entretien avec l’ancien Président albanais Sali Berisha
« Non au paternalisme, oui à un partenariat stratégique entre Tirana et le
Kosovo », répond l’ancien président albanais, qui a dû démissionner en 1997
suite à une vaste révolte d’épargne spéculative. Dirigeant du Parti
démocratique d’Albanie (PDA, droite), dont il a été l’un des fondateurs en
1990, il espère revenir au pouvoir après les élections législatives du 24
juin prochain.
Propos recueillis par Ilda Mara
Courrier International : M. le Président, vous êtes actuellement à la veille
des élections législatives, quels sont vos objectifs ? Êtes-vous sûr que
l’électorat albanais vous soutiendra ?
Sali Berisha : Comme je l’ai annoncé depuis longtemps, mon objectif est un
nouveau départ pour les forces de l’opposition mais aussi pour toute la
société albanaise. Quel est mon but dans ce « nouveau départ » ? L’essentiel
de cet effort vise à réaliser une unité élargie des Albanais autour des
valeurs fondamentales qui les réunissent. C’est la détente pour la société
albanaise, qui a subi de terribles maux (…)
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