Printemps difficile

Printemps 1945. Radko Suban traîne sa maigre carcasse dans les couloirs d’un sanatorium. Quelques semaines plus tôt, les soldats alliés ont libéré le camp d’extermination où il agonisait et il lui faut à présent réapprendre à vivre : tâche surhumaine qu’une infirmière française tente d’accomplir avec lui à l’aide des gestes du quotidien. Pourtant Radko voudrait la repousser. Comment a-t-elle pu continuer à vivre, à rire, à aimer, alors que ses semblables fomentaient la mort de l’Homme ? La vie, plus forte que les remords, que l’injustice et que la barbarie, réclame malgré tout sa part et clame haut son désir de l’Autre, énigme ultime, et peut-être clef de tout. Cette clef, Radko parviendra-t-il à la saisir ?

Boris Pahor, Printemps difficile, traduit slovène par Andree Luck-Gaye, Paris, Libretto, 2013, 384 pages

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