Maya Ombasic

Mostarghia

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La mostarghia. C’est ainsi que Maya Ombasic a baptisé le mal qui a tué son père. La mostarghia, c’est la nostalgie dévorante dont cet homme a souffert depuis qu’il a dû quitter sa ville, Mostar. À ce peintre écorché à l’âme slave qui ne s’est jamais remis d’être arraché à sa terre, sa fille Maya rend ici un hommage entre tragique et burlesque, à son image. Maya a douze ans quand la guerre éclate en Yougoslavie. Pour survivre, elle et sa famille doivent fuir. Ils s’embarquent alors dans un périple tumultueux qui les fera devenir aux yeux de tous des réfugiés. C’est dans l’exil que Maya grandit. Mais comment se construire loin de son pays ? Maya Ombasic remonte le temps et signe avec Mostarghia l’autobiographie d’une femme à l’incroyable force de vie qui n’a cessé de puiser dans la littérature pour se sauver.

Retrouvez la chronique de Pierre Glachant : « La douleur de l’exil, « Mostarghia » de Maya Ombasic (Flammarion) ».

Ou venez directement rencontrer Maya au Salon du Livre des Balkans, édition 2017 lors d’une lecture-dédicace le 19 mai !

Née à Mostar en Bosnie-Herzégovine en 1979, Maya immigre en Suisse durant la guerre des Balkans et passe son adolescence à Genève. La veille de ses vingt ans, elle quitte l’Europe pour l’Amérique du Nord. Elle enseigne aujourd’hui la philosophie à Montréal, où elle a fait sa vie. Elle est également l’auteur de deux recueils de poèmes.