Les turbines du Titanic

Oleg et Nikola se rendent en Bosnie-Herzégovine dans une petite ville oubliée du monde. Leur mission : remettre en marche l’usine de turbines devenues obsolètes mais dont un certain Colonel leur a passé commande. Ils tentent de gagner la confiance d’une population locale incrédule et se conforment avec cynisme à l’idéal socialiste yougoslave : l’autogestion. Tout cela sera-t-il beau et vain, comme de fabriquer des turbines pour le Titanic ?

Dans cette confrontation du monde ouvrier à celui de la finance moderne, l’usine devient corps et l’œuvre produite frôle l’œuvre d’art. De la débâcle naît un roman poétique et politique, drôle et captivant.

Robert Perišić, Les turbines du Titanic, traduit du croate par Chloé Billon, Paris, Gaïa, 2019, 464 pages.

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