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Immigration clandestine : les Balkans, antichambre de l’UE
Quelques chiffres :
10% de la population grecque serait d’origine étrangère selon les estimations
45.000 migrants entrés en Grèce en 2004
146.000 en 2008
126.000 en 2009
74.000 en 2012
38.000 en 2013
50.000 en 2014
75% des entrées illégales constatées en 2009 aux frontières de l’espace Schengen ont été enregistrées en Grèce
ce chiffre a atteint 91 % en 2010 mais le nombre total de clandestins a diminué en nombre à cause de la crise
400 comme le prix moyen en euros pour passer la frontière terrestre entre la Turquie et la Grèce
2 400 comme le prix moyen en euros pour faire le voyage de l’Afghanistan à la Grèce
18 comme le nombre de kilomètres de barbelés posés sur la frontière avec le Turquie le long de l’Evros, principal point de passage terrestre en Grèce
Frontex
Créée en 2002, l’Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures des États membres de l’Union européenne, ou Frontex (du français Frontières extérieures), est l’agence européenne pour la sécurité et les frontières extérieures de l’Union européenne. Son siège est à Varsovie (Pologne). Elle est responsable de la coordination des activités des garde-frontières dans le maintien de la sécurité des frontières de l’Union avec les États non membres. Depuis 2007, la Frontex effectue des patrouilles maritimes et organise des patrouilles conjointes avec d’autres pays du pourtour méditerranéen.
La législation
En 2009, le parlement grec a adopté un amendement durcissant la règlementation contre l’immigration clandestine en doublant la durée de détention provisoire pour les sans papiers, et criminalisant le trafic de migrants. Dès son arrivée au pouvoir, Syriza a promis de faire évoluer la législation en vigueur et notamment de fermer les centres de rétention. Après des années de répression, le gouvernement de gauche radicale a adopté une politique d’intégration unique en Europe.