Monitor
Monténégro : L’après Milosevic
Le président du Monténégro, Milo Djukanovic, a déclaré à la
tribune qu’il a récemment tenue à Niksic, qu’un Monténégro
souverain obtiendrait aujourd’hui 80% des votes. Désormais, il a le
droit de se poser une question, mais aussi de la poser à Kostunica, à
l’Europe, à l’Amérique et à un Dieu : de quel droit peut-il, lui
ou n’importe qui d’autre, priver ces gens de tenter au moins une
chance ?
Par Esad Kocan
Faisons tout d’abord le compte des informations dont nous disposons aprè
s la chute de Milosevic. Comme point principal, nous avons obtenu Vojislav
Kostunica. Pendant les quelques jours seulement de sa fonction
« illégitime », il a accueilli Igor Ivanov, Slobodan Milosevic, Jorgos
Papandreou, Zoran Zizic, Hubert Védrine, Predrag Drecun, et le téléph
one n’arrête pas de sonner : on ne sait pas qui sera le premier. D’une
telle foule, c’est à peine si Kostunica a pu déclarer aux médias
étrangers : « La sécession du Monténégro est hors de question ».
Devant le public local à Niksic, le président du Monténégro, (…)
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