Grèce : Aube dorée, l’ascension et la chute de la « bête immonde »
Pendant des années, les milices nazies d’Aube dorée ont fait régner la terreur dans les quartiers populaires des villes grecques, traquant les immigrés, s’attaquant à ceux qui s’opposaient au parti. En 2018, un procès a été ouvert contre 69 de ses membres pour « appartenance à une organisation criminelle ». Nikos Michaloliákos, le fondateur et chef du mouvement, a été reconnu coupable le 7 octobre 2020 de « direction d’une organisation criminelle ». La cour pénale d’Athènes a aussi reconnu Yorgos Roupakias coupable du meurtre du rappeur Pávlos Fýssas en 2013.
Dates-clés
• Un premier groupe portant ce nom a été fondé en 1980, légalisé en 1993. Relancé en 2007.
• Dirigeant : Nikólaos Michaloliákos
• Aube dorée entre au Parlement en 2007.
• Le 18 septembre 2013, un militant d’Aube dorée poignarde à mort le rappeur Pávlos Fýssas.
• 2018 : début du procès de 69 membres du parti.
• En 2019, le parti conserve deux députés aux élections européennes, mais s’effondre aux législatives et ne siège plus au Parlement grec.
• Le 14 octobre 2020, la justice grecque condamne lourdement les dirigeants du parti néo-nazi pour « direction d’organisation criminelle » après cinq années de procès.
• Le 1er (…)
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