Seissan (32260)

Festival Welcome in Tziganie

Du au

Après un record de fréquentation en 2019, la 13ème édition du festival Welcome in Tziganie réinvestit le théâtre de verdure à Seissan (32) du 24 au 26 avril pour 3 jours de festivités autour des musiques tziganes et balkaniques.

Welcome in Tziganie mêle les artistes, mais aussi les styles, du flamenco au swing manouche, en passant par les orchestres traditionnels. Mais bien plus que la musique, ce sont toutes les cultures Tziganes qui sont mises à l’honneur, avec le village culturel, véritable vitrine de ces cultures, avec stands, animations culturelles et autres découvertes. Ainsi, bien qu’à dominante musicale, le festival se veut pluridisciplinaire, en proposant danse, exposition, cinéma, débats, tables-rondes, etc.

PROGRAMMATION :

Soviet Suprem
Plus de vingt ans après la chute du mur, le Soviet Suprem renait de ses cendres. Le soviet Toma Feterman (La Caravane Passe) alias John Lénine et R.Wan (Java) alias Sylvester Staline) s’apprête à libérer la fête, à envahir le dance floor et à sabrer la vodka à coup d’faucille !

Tout est prêt pour le putsch, on a noyé le ragga dans l’rom, on a rappé le chou du hip hop et on va envoyer tous les tartuffes du groove au goulag ! Rejoins-nous camarade, l’internationale branquignole et libertaire des « Beastie boys des Balkans » va réveiller le genre humain !

Kocani Orkestar
Cette fanfare est une bombe ! Imaginez l’énergie et le brio d’un fantastique gypsy brassband, avec une énorme section de cuivres funky.
Originaire de Macédoine, le KOCANI ORKESTAR mixe rythmes turcs, bulgares et solos orientaux, pour une fête sonore authentique, frénétique et pleine d’émotion.

« À la fois kitsch et jazzy, une frénésie flamboyante qui redonnerait le moral à une armée de déprimés ! » Télérama

Tato Garcia & Peret Reyes & Steeve Laffont
La Rumbason de Tato s’affranchit des codes de la rumba classique pour surfer sur le son cubain et le jazz méditerranéen. Cette synthèse conduit l’artiste à proposer un jeu plus ouvert harmoniquement et résolument tourné vers les polyrythmies latines. Depuis plusieurs années, Tato collabore régulièrement avec Peret Reyes de Barcelone pour un retour aux sources de la rumba. Cet artiste a parcouru le monde en accompagnant "Peret, El Rey de la rumba". Son sens de la mise en scène en font un artiste à part. Le deuxième invité de ce projet n’est autre que Steeve Laffont. Le guitariste manouche a puisé son inspiration dans le jeu des musiciens gitans de Perpignan. Il n’est donc pas étonnant de le voir aux côtés de Tato pour apporter sa touche jazz aux compositions de Tato.

Taraf de Caliu
Après plus de trois décennies de tournées acclamées dans le monde entier, les membres fondateurs de Taraf de Haidouks sont de retour avec un nouveau projet : Taraf de Caliu. Originaires de Clejani en Roumanie, ils sont la dernière génération de Lautari à perpétuer cette musique traditionnelle authentique du sud de la Roumanie.

Depuis leur première tournée en Europe en 1991, les musiciens de Clejani se sont produits aux quatre coins du monde : Tokyo, Paris, Singapour, New York, Istanbul, Londres, Los Angeles. Sous la direction de Caliu, le violoniste emblématique du taraf, ils reprennent la route en 2020.

Les Andalouses
Plus de frontières, juste une mer. Deux rives de la méditerranée. Deux femmes, l’une au soleil levant et l’autre au soleil couchant, qui se regardent chacune dans le miroir de l’autre. Accompagnées de six musiciens, elles évoquent par leurs chants et leurs danses la longue route des Gitans.

Du Bosphore à Gibraltar, se côtoient les sédiments d’une tradition de la culture andalouse, métissée par essence, héritière des trois cultures juives, chrétienne et musulmane. Nuria Rovira Salat et Karine Gonzalez, elles-mêmes exilées de souche, posent la question des identités culturelles et réinventent leur propre Andalousie.