Aalma Dili : l’âme des fous, en gitan.
Formé dans la banlieue est parisienne, ce groupe propose un répertoire fidèlement inspiré des balkans, des f^rtes, des svadba et de la musique du monde avec facilité et bonne humeur.
Positionné en héritiers, en passeurs de ces musiques traditionnelles qu’ils mêlent avec audace et finesse à des influences Western et parfois rock’n’roll dans l’attitude.
Après plus de 700 concerts en France et en Europe, ils débarquent au studio 104 avec la fougue qu’on leur connait.
DISTRIBUTION
Emilio CASTIELLO : Violon, mandoline, chant
Clément OURY : Violon, choeurs
Gabriel SEYER : Contrebasse, choeurs
Lautaro MARULANDA : Guitare
« « Dalida Pravi », ce pourrait être le nouveau nom d’une artiste. Cela le deviendra très certainement le temps de l’Hyper Weekend Festival avec cette création inédite dont on doit l’idée à Barbara Pravi. Une femme d’orient (Barbara est d’origine Iranienne par son grand-père maternel) rend donc hommage à une diva qui a embrassé la méditerranée et l’orient dans un même geste artistique. On le sait mieux maintenant. Pravi est un mot serbo-croate signifiant « authentique ». Et lorsque j’ai écouté la ferveur avec laquelle Barbara, artiste volcanique et sans cesse émerveillée a décrit ce désir de rendre hommage au répertoire de Dalida, il y a eu comme une évidence. Et un sentiment de grande intégrité. C’est en effet, la démarche artistique et sentimentale d’une femme puissante vers une autre femme puissante. Il y a ainsi beaucoup de féminité et de féminisme mêlés dans cette création qui s’imagine sous un ciel de musiques inattendues. La facilité eut peut-être été de célébrer les chansons de Dalida en disco ou en piano voix. Barbara Pravi a choisi de surprendre elle-même (et par la même occasion de nous surprendre) pour aller au contact de ses racines pas si lointaines. Il y a dans les chansons de Dalida de la joie et de la souffrance. De l’énergie et du désespoir. L’énergie du désespoir en somme. Le blues de la résistance ou de la résilience, le mouvement éploré et décisif de l’exil, la musique tzigane va ainsi offrir aux textes et aux mélodies de Dalida une autre écoute, une autre couleur…
Barbara Pravi s’offre ainsi une parenthèse enchantée, en même temps qu’une façon décisive de poursuivre sa quête musicale vers le cœur de sa propre vérité. Un chemin qu’elle a largement entamé avec la publication de son livre « Lève-toi », manifeste d’éveil pour la liberté et la transcendance vers un amour universel. Poétique, et initiatique cette immersion dans les chansons de Dalida est aussi l’occasion pour Barbara Pravi d’illustrer cette conscience aigüe qu’elle porte sur la condition féminine, sur cet impératif de vouloir toujours renforcer la sororité dans un esprit d’intense sensualité.
D’un répertoire populaire et iconique, Barbara Pravi dessine un projet d’une très belle et nécessaire humanité. »
Didier Varrod, directeur musical des antennes de Radio France