Crowdfunding : sous l’ombre de l’arbre, un documentaire sur l’agroforesterie dans les Balkans à l’Asie centrale

Du au

Aidons Louise, Ali, Antoine et Lucas à financer leur expédition des Balkans jusqu’en Asie Centrale pour étudier l’introduction de l’arbre dans les systèmes agricoles, et ses intérêts face au changement climatique et à la perte de biodiversité !

https://bluebees.fr/fr/project/818-sous-lombre-de-larbre

Notre projet consiste à partir dans les Balkans, en Turquie, dans le Caucase puis en Asie Centrale, pour une expédition de 4 mois à partir d’Avril 2021. Nous travaillons pour cela en partenariat avec l’Association Française d’Agroforesterie et l’Initiative 4 pour 1000, ainsi qu’avec les Facultés d’Agriculture locales.

Ce périple nous mènera à la découverte de l’agroforesterie à travers 14 pays !

Notre projet comporte plusieurs objectifs :

 Étudier l’introduction de l’arbre dans les systèmes agricoles (=agroforesterie) pour mesurer ses intérêts agronomiques, économiques, sociaux et environnementaux
 Réaliser un documentaire constitué d’interviews des agriculteurs que nous rencontrerons afin de sensibiliser le plus grand nombre sur des pratiques agricoles durables

Quatre futurs ingénieurs agronomes passionnés d’agroforesterie

Nous sommes quatre élèves (de gauche à droite : Ali, Lucas, Louise, Antoine) actuellement à AgroParisTech, Institut des Sciences et Industries du Vivant et de l’Environnement. Ali et Antoine sont spécialisés en agronomie, Lucas est spécialisé en santé et Louise est spécialisée en environnement.

Depuis bientôt 2 ans, nous nous intéressons de près aux menaces qui pèsent sur l’agriculture comme les bouleversements climatiques, la perte de biodiversité, la baisse de fertilité des sols. Des solutions existent déjà, l’agroforesterie par exemple ! Nous souhaitons étudier les impacts de cette pratique et les faire connaître au plus grand nombre.

Les enjeux

Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, le pari qui a été fait est celui d’une agriculture de rente monospécifique à hauts rendements impliquant chimie, mécanisation et remembrement. Si ce modèle agricole a permis de produire des quantités suffisantes pour nourrir l’humanité, il pose des problèmes majeurs au niveau du climat et de la biodiversité.

Certaines méthodes ancestrales permettent d’allier haut rendement et respect de l’environnement. L’agroforesterie est une pratique innovante inspirée de ces savoirs-faire anciens, qui consiste à allier plusieurs espèces végétales de hauteurs différentes sur une même parcelle, avec éventuellement une production animale. Cette combinaison permet de :

 Augmenter le stock de carbone dans le sol et dans le bois
Fournir aux population une source d’énergie, le bois, qui se substitue aux énergies fossiles
 Réduire le travail du sol et l’utilisation d’engrais et de pesticides
 Augmenter la biodiversité des zones cultivées
 Diversifier le revenu des agriculteurs
 Fertiliser les sols
 Protéger les sols contre l’érosion et contre la sécheresse

La région d’étude

Pour notre expédition, nous avons choisi la région qui s’étale des Balkans jusqu’en Asie Centrale en passant par la Turquie et le Caucase. Cette région nous intéresse pour plusieurs raisons.

1) On y trouve des pays qui sont parmi les premiers producteurs mondiaux pour plusieurs cultures alimentaires : Serbie 2ème producteur mondial de framboise, Turquie 1er producteur mondial d’abricots et de noisettes mais aussi non alimentaires : Turquie et Ouzbékistan parmi les premiers producteurs de coton dans le monde. Ces productions se prêtent particulièrement bien aux pratiques agroforestières.

2) On y trouve de vastes systèmes d’élevage nomades ou semi-nomades dont les animaux pâturent en partie sous la forêt.

3) Nous pourrons explorer l’intérêt de l’arbre face à une grande diversité de contraintes climatiques, entre les risques fréquents d’inondation en Bosnie-Herzégovine et le désert de Kyzyl-Koum en Ouzbékistan.

4) Nous réaliserons l’intégralité de notre périple sans prendre une seule fois l’avion, ce qui limite beaucoup l’impact carbone de notre projet. Ce point a beaucoup d’importance pour nous, pour rester en cohérence avec les valeurs qui nous portent dans ce projet.

Une étude scientifique qui questionne l’agroforesterie

Cette méthode nous permettra d’étudier les impacts sociaux, économiques, environnementaux et agronomiques de la pratique agroforestière. Nous construisons une méthode d’analyse à partir de données facilement accessibles sur le terrain, adaptable à toutes nos régions d’études, et concentrée sur les filières agricoles que nous rencontrerons.

Nous travaillons avec plusieurs partenaires scientifiques en France tels que l’Association Française d’Agroforesterie (AFAF) et AgroparisTech. Nous discutons également avec des enseignants-chercheurs des pays où nous irons pour s’assurer de sa cohérence.

Un documentaire de découverte de l’agroforesterie et de sensibilisation sur l’impact de l’agriculture

Nous travaillons avec les étudiants en école d’agronomie des pays que nous irons explorer pour aller à la rencontre des agriculteurs locaux. Nous pourrons alors interviewer les agriculteurs sur ce que leur apporte l’arbre dans leur ferme, et sur leur vision de l’agriculture de demain.

En amont et en aval de l’expédition, nous travaillons avec Jean-Baptiste Robert et Maxime Robert, tous les deux étudiants en école d’audiovisuel. Jean-Baptiste, étudiant à 3iS, nous conseille sur la réalisation et nous aidera lors de la phase de montage. Maxime, étudiant en techniques de son à l’ESRA, nous aide pour toute la partie son du documentaire. Grâce à leurs compétences et expériences dans le domaine de l’audiovisuel, nous pourrons fournir un documentaire de qualité professionnelle.

Nous diffuserons ce documentaire grâce à plusieurs moyens, notamment lors de séances de projection-débat que nous organiserons auprès d’étudiants, d’agriculteurs et du grand public.

A quoi servira cet argent ?

Sur un budget total de 22 700 €, il nous manque 8 000 €.

Nous proposons trois paliers pour atteindre cet objectif :
 avec 4 000 € nous pourrons financer nos frais de transport en train et en bus !
 avec 6 000 €, nous aurons le matériel audio et vidéo strictement nécessaire à la réalisation du documentaire
 avec 8 000 €, nous pourrons améliorer et compléter le matériel pour augmenter la qualité finale du documentaire.