Quelques repères
19 millions d’habitants et 15% de la population sous le seuil de pauvreté
Le pays est membre de l’UE depuis 2007 et de l’OTAN depuis 2004
En avril 2024, la Roumanie a fait partiellement son entrée dans l’espace Schengen de libre circulation. La levée des contrôles porte sur les frontières maritimes et aériennes internes à l’UE mais la décision de l’ouverture des frontières terrestres est reportée à décembre.
L’élection présidentielle a lieu le 24 novembre et le 8 décembre. Les législatives ont lieu le 1er et le 8 décembre 2024.
Les personnages-clés
George Simion, chef de l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), parti d’extrême droite. Anti-avortement et anti-woke, il est en deuxième position selon les intentions de vote, derrière Marcel Ciolacu (25 %), le Premier ministre social-démocrate (PSD)
Ludovic Orban, ancien Premier ministre et membre du Parti national libéral (PNL), il préside la Force de la droite (FD). Il s’est rallié à l’alliance de centre-droit mené par l’Union Sauvez la Roumanie (USR) sous la figure d’Elena Lasconi, la maire de Câmpulung.
Marcel Ciolacu, premier ministre depuis le 15 juin 2023, il dirige le Parti social-démocrate (PSD). Avec le Parti national libéral (PNL) de Klaus Ioannis, l’autre grand parti dominant de Roumanie, il a conclu un accord en 2021 afin de gouverner ensemble. Au début de l’année, ces deux grands partis, qui monopolisent le pouvoir depuis 30 ans, ont entamé des négociations pour se maintenir lors de la grande année électorale de 2024 : les élections locales et les élections européennes en juin puis présidentielle et législatives en novembre et décembre.
Klaus Iohannis : Né en 1959, l’ancien maire de Sibiu, appartenant à la minorité allemande, a été élu président en 2014 sous les couleurs de l’Alliance chrétienne libérale. Il remporte haut la main le second tour de l’élection présidentielle roumaine de 2019 face à l’ancienne Première ministre Viorica Dăncilă.
Le verdict de la présidentielle 2019
Rééligible pour un second mandat, le président libéral sortant, Klaus Iohannis, arrive en tête du premier tour, devant l’ancienne Première ministre sociale-démocrate Viorica Dăncilă. Le scrutin, marqué par un faible taux de participation, se tient moins d’une semaine après le remplacement de Dăncilă par le libéral Ludovic Orban. Le second tour, organisé deux semaines plus tard, est remporté par Klaus Iohannis, qui réunit près de deux tiers des suffrages exprimés.