Mapo

L’Albanie et la destruction des armes chimiques syriennes : la portée civique d’un « non »

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Finalement, l’Albanie a dit « non » et ne détruira pas les armes chimiques syriennes. Après de longues hésitations, le Premier ministre Edi Rama a entendu la colère populaire. Pour la première fois depuis vingt ans, les Albanais avaient osé manifester contre une requête des États-Unis... Fatos Lubonja analyse la signification politique et sociale de cette mobilisation inédite. Entretien.

Propos recueillis par Aleksandra Bogdani Mapo (M.). Les Albanais sont descendus dans la rue, refusant l’arrivée des armes chimiques syriennes. Le gouvernement a laissé l’opinion publique dans le flou pendant trois bonnes semaines, alors que les médias internationaux donnaient son aval pour définitif. Finalement, la mobilisation citoyenne l’a emporté, et pourtant le Premier ministre juge cette « victoire » comme une erreur. Votre commentaire ? Fatos Lubonja (F.L) : Pour moi, il s’agit de la déclaration fulgurante d’une maladie endémique, dont la virulence met subitement en danger la vie et exige des mesures urgentes. Nos (…)

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