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Serbie - Republika Srpska : des liaisons coupables toujours d’actualité

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La démission du dirigeant serbe bosniaque Mirko Sarovic est une conséquence directe du scandale des ventes d’armes à l’Irak, mais de récentes révélations font éclater d’autres affaires, notamment celle des écoutes téléphoniques illégales pratiquées par les renseignements militaires de Republika Srpska. En toile de fond, se profilent les coupables relations entretenues depuis le temps de la guerre entre businessmen, responsables politiques, policiers et militaires de Serbie et de Republika Srpska.

Par Slobodan Durmanovic La démission de Mirko Sarovic de la présidence de Bosnie-Herzégovine, alors qu’il était menacé de destitution par le haut représentant international Paddy Ashdown, a provoqué les réactions habituelles et de très courte durée. La SFOR avait révélé, quelques jours avant la démission de Sarovic, une nouvelle affaire d’espionnage impliquant les services de renseignement militaire de l’armée de la Republika Srpska. En exigeant la démission de Mirko Sarovic, Paddy Ashdown a insisté sur sa responsabilité politique dans les exportations illégales d’équipements militaires vers l’Irak, sans mentionner cette dernière (…)

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