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Musique : le virtuose albanais Tedi Papavrami se raconte

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Jeune prodige du violon, il a quitté l’Albanie à 11 ans, pour rejoindre le Conservatoire de Paris, dans les années 1980, à l’époque où sévissait en Albanie le plus féroce communisme au monde. Tedi Papavrami a aussi ses « violons d’Ingres » : on l’a vu au cinéma, mais il est surtout devenu le traducteur attitré d’Ismail Kadaré, depuis le décès de Jusuf Vrioni. Il s’exprime sur son enfance, sa carrière, sa relation à l’Albanie.

Propos recueillis par Fjodora Fjora Le flutiste français Alain Marion, qui se trouvait à Tirana pour un concert, a repéré ce petit violoniste virtuose et a fait en sorte qu’il obtienne une bourse d’études à Paris. C’est ainsi que Tedi Papavrami devint l’élève du violoniste Pierre Amoyal au Conservatoire de Paris. En 1985, sa famille prit la décision de ne plus revenir en Albanie, une nouvelle qui a secoué tout le pays, déclenchant la colère du régime. Les communistes ont détruit la villa de la famille à Tirana, persécuté les proches restés au pays. Tedi et sa famille ont été obligés de quitter Paris pour Bordeaux pour échapper (…)

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